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One Health en Afrique : l’IAV Hassan II au premier plan de la résilience sanitaire

L’approche « One Health » dite « Une seule santé » confirme que la santé humaine, la santé animale ainsi que la santé de l’environnement sont étroitement liées et doivent être traitées de façon intégrée. Dans un contexte africain marqué par une forte cohabitation entre population humaine et élevage, et une diversité de maladies infectieuses humaines sont d’origine animale, cette approche apparaît non pas comme une nécessité, plus que comme une option.

 

Au Maroc, c’est l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II qui s’est imposé étant acteur central de la promotion de One Health. Le directeur de l’Institut Pr. Abdelaziz El Hraiki, le résume en mentionnant que « One Health n’est pas une option mais une nécessité pour la résilience africaine aux zoonoses ». Cette prise de position publique lors d’un sommet africain sur les systèmes de santé, l’IAV Hassan II affirme son engagement à défendre une vision santé globale à l’échelle du continent.

 

L’IAV Hassan II ne se contente pas de ce plaidoyer : son rôle se manifeste concrètement à travers la formation de professionnels capables de travailler à l’interface de la santé animale, de la santé publique et de l’environnement.

 

Il participe ainsi à faire émerger une génération de spécialistes conscients que les défis sanitaires, alimentaires, économiques et environnementaux sont liés.

 

Dans un continent confronté à de nombreuses menaces ; l’adoption d’une approche One Health apparaît comme un levier d’avenir essentiel. En misant sur la recherche, la formation, la sensibilisation et la collaboration intersectorielle, l’IAV Hassan II incarne un modèle concret de ce que peut être une politique de santé intégrée en Afrique.

 

Au-delà de la théorie, ces efforts collectifs ouvrent la voie à une meilleure prévention des épidémies, une sécurité alimentaire accrue, une résilience économique pour des populations largement dépendantes de l’élevage, et plus largement, à un avenir où santé humaine, santé animale et santé de l’environnement ne sont plus pensées séparément, mais comme les facettes d’un même enjeu collectif.